Stratégies de dramatisation

Tragédie (τραγῳδία)

Le terme "tragédie" vient du grec (τράγος) qui signifie "bouc" et de (ᾄδω) qui signifie chanter. Le sacrifice du bouc faisait partie du culte que l'on rendait à Dionysos.

En l'honneur de Dionysos, dieu de la fertilité et du vin, libérateur d'Athènes, étaient données de grandes fêtes à date fixe.

C'est durant les grandes Dionysies (fêtes de Dionysios) que se déroulaient à Athènes de mars à avril les concours de tragédies.

Chaque poète retenu par l'archonte (chef de la cité) devait présenter une tétralogie composée de trois tragédies et d'un drame satyrique (les satyres mi-hommes, mi-animaux, sont dans la mythologie grecque des symboles de la vie sauvage, ils forment le cortège de Dionysos).

Ces quatre pièces étant jouées en une seule et même matinée. Une assemblée de 10 juges (chaque juge représentait une des dix tribus de l'Attique) proclamait le vainquer à l'issue de la cinquième et dernière journée de ces fêtes. Le vainqueur recevait une couronne de lierre, plante de Dionysos.

Les poètes étaient financés par un mécène, le chorège.

Le spectacle était gratuit, pauvres et riches y assistaient.

Le spectacle avait lieu à ciel ouvert dans un théâtre de forme hémicirculaire entouré de gradins.

Les acteurs sont tous des hommes en grec ils sont appelé upocrites.

Aux débuts, un seul acteur assume tous les rôles successivement.

Chaque acteur porte un masque symbolisant le type de personnage joué (jeune homme, veille femme, etc.), des vêtements très colorés ainsi que des cothurnes (chaussures à semelles de bois épaisses), qui leur permettent d'être facilement distingués par l'ensemble du public.

L'auteur de la pièce était à la fois metteur en scène et chorégraphe.

Le chœur dont la fonction primordiale était de garantir le caractère sacré du théâtre assure l’unité de temps de la tragédie, sa continuité formelle, depuis son entrée (le parodos) jusqu’à la fin de l’exode.

Entre les différents stasima (chant en place), le chœur ne quitte pas l’orkestra

Le prologue

Étymologiquement, le « pro-logos », c’est le discours d’avant, avant la parole.

Il permet de matérialiser le lieu de l’action.

Il expose les éléments essentiels de l’intrigue.

Le prologue crée également l’atmosphère de la pièce.

Bibliographie, Glossaire

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