notes de terrain (field notes)
traces écrites, laissées par un chercheur, dont le contenu concerne la narration d’événements autour de la cueillette des données
impressions
émotions
pensées
décisions
difficultés
peurs
réactions
intuitions
réflexions personnelles
citations ou des notes de lecture
descriptions de choses vues
paroles entendues
lors de conversations
contextualisées
le temps
les personnes
les lieux
se regarder soi-même comme un autre
conserver « la mémoire vive » de la recherche
description riche et continue des événements
établir des relations
entre les données colligées
et la théorisation formelle ou informelle qui en émerge
structurer la créativité
faciliter la mémorisation
parer aux errances subjectives
que des facteurs cachés liés au dispositif d’enquête ne nuisent pas à la qualité du travail
assurer à la fois la validité interne et externe des données recueillies
liens avec les critères de scientificité et la triangulation instrumentale
notes méthodologiques
opérations tentées ou planifiées
événements relatifs aux terrain
critères des choix qui ont été faits
problèmes rencontrés
modifications apportées au devis de recherche
solutions envisagées
réaménagements de canevas d’entrevue
-> comprendre son propre état d’esprit lorsque la rédaction du rapport devra être faite
notes théoriques
recherche de sens, de cohérence
interprétations
déductions
conclusions
questions
explications
parties d’analyses ou essais pour tester des modèles théoriques
liens avec des lectures
-> support à l’analyse et s’avèrent très utiles lors de la présentation et de la discussion des résultats
référence : Baribeau, C. (2005). Le journal de bord du chercheur Recherches qualitatives, (Hors série 2), 98-114.