entre 1941 et 1954, Jung approfondit ses travaux sur l'alchimie
rédige son ouvrage majeur, point culminant de sa pensée : Mysterium Conjunctionis
en 1944, l'université de Bâle crée pour lui une chaire de médecine psychologique dans laquelle il n'enseigne que deux ans
en 1944, victime d'une embolie pulmonaire qui l'affaiblit peu à peu
plongé dans le coma, il fait l'expérience d'intenses événements mentaux fantasmatiques et oniriques
« maladie créatrice », se rapprochant de la neurasthénie et de l'hystérie
en 1945 reçoit son septième titre honorifique de l'Université de Genève, remis par Jean Piaget
accusations contre Jung de nazisme
publie en 1946 La Psychologie du transfert qui est à l'origine une partie distincte du Mysterium Conjunctionis
en 1947, après deux infarctus, décide de faire la synthèse de toutes ses recherches sur l'inconscient. Il a en effet déjà
en 1947 publie un ouvrage monumental, par la somme de matériel qu'il recueille : Psychologie et alchimie.
en 1951 publie l'essai Aïon, études sur la phénoménologie du Soi
nouveau concept de « synchronicité »
sa femme Emma Jung, atteinte d'un cancer meurt en novembre 1955
en 1955 se passionne dès lors pour le phénomène des soucoupes volantes et publie Un mythe moderne
en 1956, il publie le tome 2 de son œuvre majeure, le Mysterium Conjunctionis
vers 1956, des amis et proches le sollicitent pour qu'il écrive son autobiographie
plusieurs tentatives ont lieu mais finalement cela aboutit au livre Ma vie
souvenirs, rêves et pensées rédigé par Aniella Jaffé, sa secrétaire d'alors
en 1961, parvient malgré les maladies à répétition à terminer Essai d'exploration de l'inconscient, publié dans le recueil L'Homme et ses symboles
Jung confie à Marie-Louise Von Franz la poursuite de son travail
elle publie le tome 3 de Mysterium conjunctionis consacré au traité alchimique Aurora Consurgens)
sur le processus d'individuation
continue à travailler sur son autobiographie jusqu'à sa mort, luttant contre la dégénérescence et les troubles de mémoire
en mai 1961, touché par une crise cardiaque qui le prive de la parole
qu'il recouvre quelques heures avant la mort, assez pour parler à son fils Hans
meurt paisiblement le 6 juin 1961 à l'âge de 86 ans dans sa maison près du lac de Zurich à Bollingen, en Suisse alémanique
maison dont il avait lui-même fait les plans afin de se ressourcer et d'être en communication avec son « soi »