né en 1875 à Kesswill, canton de Thurgovie, sur la rive suisse du lac de Constance
Jung à l'âge de six ans |
introverti et solitaire
témoin de scènes violentes ou macabres, en rapport avec le métier de pasteur exercé par son père
fascination par le sang s'écoulant de cadavres de noyés
dépressive, sa mère fait des séjours fréquents et prolongés en maison de repos
ce qui nourrit sa culpabilité et ébranle sa confiance envers le genre féminin
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passion
pour les romans de chevalerie
les traités de théologie
les textes fondateurs de la religion catholique et de la littérature
à quatre ans apprend le latin, dont il se plaît par la suite à parsemer son discours durant sa scolarité.
attitude renfermée qui lui vaut d'être stigmatisé
lui permet de se concentrer sur sa vie intérieure, source de connaissance et d'introspection
peur irrationnelle des églises et des curés en soutane, consécutive à une chute dans une église au cours de laquelle il s'était blessé au menton
bagarreur et agressif, il est constamment puni par ses professeurs, parfois injustement
mutation de son père comme aumônier à la clinique psychiatrique universitaire de Bâle
s'installe peu après à Schloss-Laufen, au bord de la chute du Rhin
découvre alors secrètement les lectures de son père sur les maladies mentales
est sujet à de nombreuses syncopes inexpliquées qui perturbent sa vie quotidienne
initiation à la notion de névrose
attentes familiales qu'il devienne ministre du culte mais s'oriente vers la médecine
mort de son père, décédé brutalement d'un cancer le 28 janvier 1896