la cure psychanalytique

le dispositif

l’analysant est allongé sur le divan l’analyste est assis derrière lui, hors de son champ de vision centre l’analysant sur son monde intérieur favorise la régression et porte l’accent sur la parole

Freud recevait ses analysants pendant une heure, généralement 5 fois par semaine

créneaux horaires immuables garantit la régularité du travail psychique

principe de payer les séances manquées

règles de frustration et d’abstinence pas de contacts sociaux entre les protagonistes…

pour éviter que certaines satisfactions ne prennent la place des symptômes ou du processus lui-même

l’association libre

l’analysant est invité à formuler librement tout ce qui lui passe par l’esprit, sans opérer de choix critique dans ses pensées

les « résistances » qui s’opposent à l’association libre et à la remémoration du refoulé vont être travaillées et faire l’objet du processus d’élaboration psychique

la résistance

le sujet résiste à l'avènement de sa réalité

en premier, le noyau originaire a une force d'inertie

il y a aussi le Surmoi qui résiste et refoule sans arrêt

le Moi résiste contre l'angoisse

c'est néanmoins une partie du Moi qui amène à la guérison, et qui aide à vaincre les résistances (dont certaines de la part du Moi lui-même)

la résistance est inévitable mais ce n'est pas pour autant un terme négatif de la cure: ce sera un pôle dynamique sur lequel le travail sera fait

le transfert

correspond à une propriété générale du psychisme

mais il est amené à se manifester dans la cure avec une totale liberté

d’abord considéré comme un obstacle au processus

vu comme une résistance

répétition en acte, au lieu d’une remémoration, de sentiments autrefois éprouvés pour les personnes de l’entourage

devient un des principaux leviers de la cure

répétition de relations infantiles vis-à-vis des figures parentales, sur d'autres personnes et en particulier l'analyste

on reporte sur l'analyste tout ce qu'on a vécu de manière conflictuelle dans son enfance

types de transfert

transfert positif, basé sur des sentiments tendres envers l’analyste

transfert négatif, basé sur des sentiments hostiles

étapes

il y a un premier temps au cours duquel le sujet doit se souvenir, c'est la "remémoration"

puis il doit répéter la scène, c'est la "répétition"

enfin le sujet doit élaborer, c'est la "perlaboration"

liquidation du transfert à la fin de la cure,

rend celui-ci conscient et permet de détacher ces sentiments de la personne de l’analyste

le contre-transfert

réactions inconscientes de l’analyste au transfert du patient

maîtrise assurée grâce à l’analyse personnelle de l’analyste et aux supervisions de son travail

l’écoute flottante

pendant de l’association libre

accorder une attention égale aux propos de l’analysant, sans chercher à privilégier tel ou tel thème

en offrant une disponibilité psychique permettant d’établir des liens dans ces propos

demande une mise entre parenthèses provisoire des connaissances théoriques et exclut la prise de notes en séance

la neutralité bienveillante

la règle d’abstinence interdit à l’analyste

de poursuivre des objectifs personnels dans la cure

de céder aux tentatives de l’analysant de rabattre l’analyse sur une relation ordinaire

de parler de lui

d’entretenir des relations sociales avec l’analysant

d’émettre des jugements

de donner des conseils…

limitations éthiques, fonctionnant comme des « garde-fous » contre toute situation de séduction, permettent aux pensées, aux fantasmes de l’analysant de se déployer en toute sécurité

devoir de confidentialité interdisant à l’analyste

de communiquer des renseignements à des tiers

d’entrer en contact avec les familles, etc.