Rhétorique des médias interactifs

le spectateur devient participant

Les environnements immersifs appartiennent à la catégorie du spectacle audiovisuel au même titre que le cinéma ; l’impact sur spectateur est émotionnel avant d’être rationnel

Le lieu de la représentation n’est plus la surface bidimensionnelle, mais un espace tridimensionnel, une caméra se substitue à notre regard, et détermine le point de vue adopté sur l’espace affiché à l’écran, pour capter et rendre le monde.

La communication entre les personnes et les ordinateurs se conçoit de manière radicalement différente avec les environnements immersifs : ces deux entités sont prises sur le même pied et s'inscrivent toutes deux dans la dynamique d'un même système.

Les utilisateurs ne sont plus en interface avec le contenu. Ils se trouvent littéralement au cœur du contenu. Celui-ci doit être organisé en conséquence, dans un espace plus ou moins fermé.

L’écran quitte son rôle de surface en charge d'organiser ou d'afficher les contenus multimédias, que ce soit sous la forme d’assemblages de textes, d’images fixes ou animées, de vidéos. L’écran devient un espace, un environnement dynamique qui rétroagit sur les interactions en temps réel, en émettant les stimuli sensoriels adéquats.

La participation du spectateur est requise pour le déroulement du spectacle, la rétroaction à ses gestes permet à l’interacteur de s’adapter aux mondes possibles représentés qu’ils soient parallèles ou divergents par rapport à sa réalité ; il est appelé à :

Les documentaires, fictions et poésies dans des environnements immersifs substituent une quête sémantique et esthétique à une quête de survie ou d’exploit

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