Études en communication : aspects épistémologiques, méthodologiques et critiques

Le langage des mathématiques

Galileo Galilei dit Galilée (1564-1642)

Physicien et astronome italien,

ouvre l'ère de la science positive

conjugue l'analyse et les contrôles expérimentaux rudimentaires de phénomènes fondamentaux pour ébaucher des lois

  • l'oscillation du pendule
  • la chute des corps
  • la trajectoire des projectiles,

les principales œuvres scientifiques de la fin de son siècle sont impensables sans référence à lui.

 

 

 

améliore la lunette (le télescope), en 1609, un instrument d'optique récemment apparu aux Pays-Bas

les lunettes de Galilée étaient équipées de deux lentilles en verre : la première concentre la lumière en un point, la seconde sert d'oculaire.

obtient un grossissement linéaire de 30

croyant, malgré l'absence de théorie de l'appareil, à la réalité de ce que l'on voit à travers, il n'a pas hésité à le tourner vers les cieux

fait des observations astronomiques qui ont été déterminantes exposées dans le Sidereus nuncius (Le Messager céleste), publié à Venise au début de mars 1610 :

  • montagnes et cratères de la Lune
  • étoiles faibles formant la Voie lactée
  • satellites de Jupiter
  • phases de Vénus

Les deux dernières découvertes constituent des indices très solides en faveur du système héliocentrique de Copernic

conclue que la lune et les autres astres n'ont rien de divin, qu'ils sont faits de la même substance et qu'ils obéissent aux mêmes lois et donc qu'ils doivent être l'objet d'une même science de la nature.

toutefois la seule preuve formelle qu'il proposait du mouvement de la Terre, le flux et le reflux de la mer, ne valait absolument rien

fait évoluer la conception du monde du géocentrisme ancien vers l'universalisme actuel

convaincu de la position centrale du Soleil

publie en février 1632 à Florence le Dialogo [...] sopra i due massimi sistemi del mondo, tolemaico, e copernicano (Dialogue sur les deux grands systèmes du monde)

ouvrage de vulgarisation qui met à mal les doctrines d'Aristote sur le mouvement et la physique.

le 22 juin 1633, le Dialogo sera condamné par le Saint-Office, doit abjurer la doctrine héliocentrique

finit ses jours en reclus, dans les souffrances physiques et morales, tandis que ses écrits et son exemple devenaient le ferment de l'Europe savante.

ne sera réhabilité, par le pape Jean-Paul II, que le 31 octobre 1992.

prône l'utilisation des mathématiques comme moyen de la connaissance ; proposait dans L'essayeur en 1623 que :

« Le grand livre de l'Univers est écrit dans le langage des mathématiques. On ne peut comprendre ce livre que si on en apprend tout d'abord le langage, et l'alphabet dans lequel il est rédigé. Les caractères en sont les triangles et les cercles, ainsi que les autres figures géométriques sans lesquelles il est humainement impossible d'en déchiffrer le moindre mot »

il a écrit sur les suites et sur les sommes infinies, sur les infiniment petits, des pages magistrales où une mathématique entièrement nouvelle se dessinait.

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