Études en communication : aspects épistémologiques, méthodologiques et critiques

postmodernisme

refus de reconnaissance par les critiques modernistes

expression d’une crise historique et artistique

contestation des normes modernistes

la croyance en une pureté et une spécificité de l’Art

apanage de spécialistes du monde de l’art et d’experts coupés du grand public

la nouveauté

contestation du statut de l'oeuvre d'art

comme une fin en soi

ayant une valeur par soi-même

entité autonome

influence du structuralisme et du poststructuralisme

l’oeuvre est un objet modifiant le contexte dans lequel il s’inscrit

l’oeuvre d’art, comme le signe, change de signification en fonction de la situation

réflexion sur la fiction et les différentes modalités qui président à la construction d’univers fictionnels, de mondes possibles

valeurs individuelles d’appréciation ou de critères esthétiques

multiplicité des interprétations

pluralisme des critères de jugement

chacun est libre de juger des oeuvres selon ses propres critères et selon son bon goût

désacralisation, « massification » de l’art

toucher un public beaucoup plus large

reproduction des oeuvres d’art à grande échelle

l’art cesse d’exister comme oeuvre et devient un produit culturel dont on pourrait jouir :

loisir, divertissement

logique hédoniste : satisfaire les désirs et les besoins de chacun

intégration des oeuvres dans le circuit des institutions publiques et de l’industrie culturelle

boutiques, hôpitaux, bibliothèques, rues et médias (télévision, radio ou panneaux publicitaires)

assumer une vocation sociale

contexte de la guerre au Vietnam

témoignages sociaux

art engagé

disparition des frontières entre les arts

donne lieu à des formes artistiques nouvelles et originales

l’art conceptuel : Joseph Kosuth, One and Three Chairs, 1965

l’Arte Povera : Michelangelo Pistoletto, Venus of the Rags, 1967

le Process Art : Robert Morris Untitled 1967-8

l’Anti-Form : Robert Morris, Wall Hanging, 1969-1970

le Land Art : Robert Smithson, Spiral Jetty, 1970

l’art environnemental : Christo et Jeanne-Claude, Le Pont Neuf enveloppé, 1975-85

le Body Art : Gunther von Hagens, The Skin Man, 1997

la Performance : Marina Abramovich, Imponderabilia, 1977

les classifications traditionnelles perdent leur pertinence

pluralisme

diversité, la profusion de styles, de formes, de pratiques et de démarches artistiques

interdisciplinarité, hybridation, hétérogénéité

utilisation simultanée de moyens d’expression divers : mixmédia, multimédia

intégration des technologies et des médias

TV Buddha, Nam June Paik, 1974

citation

utilisation de fragments de ce qui a déjà été fait pour les recomposer et produire ainsi du sens : appropriation

copie, pastiche, référence ironique, imitation, reproduction

effet incongru, cocasse

juxtaposition de styles, d'images ou d'objets disparates

négation de l’intégrité et de l’originalité

L'impureté de Guy Scarpetta, 1985

fragmentation et discontinuité, ambiguïté et simultanéité

spécialement au niveau des récits

sujet

déstructuré, décentré, déshumanisé

le posthumanisme

le processus prime sur l’objet

définition de l'art

non plus à partir d’un médium ou à partir de la perception d’un matériau

mais en fonction « d’opérations logiques effectuées sur un ensemble de termes culturels, et pour lesquelles tout médium peut être utilisé : photographies, livres, lignes sur le mur, miroirs, ou sculpture elle-même »

art contextuel (Jan Swidzinski, 1976 ; Paul Ardenne, 2002)

une tendance des artistes d'art contemporain à vouloir s'extraire des lieux de l'art et de ses formes traditionnelles pour interagir avec leur environnement social, géographique, politique, etc.

il s'agit alors d'agir au cœur d’un univers concret, « en situation d'intervention, de participation»

tendance qui tend à remettre en cause les notions mêmes d'œuvre, de spectateur, de marché de l'art

art relationnel (Nicolas Bourriaud, 1995)

« L’art est un état de rencontre »

comment la sphère des relations humaines, au même titre que celle de la consommation dans les années 1960, reconfigure les pratiques artistiques et produit des formes originales

œuvre qui "prend pour point de départ théorique et/ou pratique la sphère des rapports humains"

les figures formelles de l'art relationnel sont la collaboration, l'entretien, la manifestation, la modélisation de relations sociales ou la construction d'outils de communication

l’accent est mis sur « l’expérience de la relation sociale », elle peut, ou non, se matérialiser sous forme "d’objets d’art" qui, la plupart du temps, sont à considérer comme des documents a posteriori, des « traces » (au sens de Jacques Derrida) de ces instants de rencontre

oeuvres systèmes invisibles (Fred Forest 2006)

des « champs de forces » en activité

possibilité de connexion avec des forces et des énergies élémentaires qui font de nous-mêmes un champ d’ondes en pulsation continue, décidant d’états particuliers d’être-au-monde

« architecture d’informations, flux spatio-temporel, procès de fréquences électromagnétiques, faisceaux d’ondes, d’origine physique, ou animale, œuvre cognitive et manipulations d’images mentales sans support physique. »

domaine architectual

citation d'éléments provenants du passé dans la libreté la plus extrême

désinvestissement de leur signification historique

refus de la mémoire

Centre Georges Pompidou

dernière mise à jour :