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Horloge mécanique

 

C’est au 13e siècle, que les premières horloges à poids (horloges de clocher ou d’édifices publiques) apparaissent.

Le dispositif de régulation de l’horloge a été généralisé dans le principe de l’échappement, introduit au 14e siècle.

Tout mouvement connaît sans cesse des inégalités dues aux conditions matérielles de sa production, qu'il soit initié par l’eau qui s’écoule, par un poids qui descend ou par un ressort en spirale qui se déroule (force motrice introduite au 17e siècle).

Le régulateur transforme le mouvement rotatif continu mais irrégulier en un mouvement alternatif et régulier.

  

Inventée vers le 13e ou 14e siècle, cette horloge est constituée d'un balancier oscillant, le foliot, dont l'oscillation est entretenue par une roue qui tourne sous l'effet d'un poids. Le foliot est relié à une verge munie de palettes qui tour à tour stoppent ou permettent le mouvement de la roue de rencontre.

Les horlodes à foliot étaient très imprécises et devaient être remises à l'heure tous les midis à l'aide d'un cadran solaire.

L’horloge moderne constitue un dispositif entièrement mécanique où l’énergie, au lieu de provenir de l’écoulement continu d'un fluide, est produit par le mouvement discontinu d’un rouage à roues et pignons dentés.

Ce mouvement est produit par un poids soumis à la gravité,

ou par un ressort enroulé en spirale. Ce poids ou ce ressort  fournit de petites impulsions discrètes à un organe, l’échappement, qui agit lui-même sur un régulateur, le pendule.

Vue de près d'un mécanisme d'horloge à ressort :
balancier spiral et le mécanisme d'échappement à ancre

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