Études en communication : aspects épistémologiques, méthodologiques et critiques

le modernisme

 

caractéristiques

mouvement artistique qui débute en 1907, avec Les Demoiselles d'Avignon de Pablo Picasso et s'achève au milieu des années 1960, avec l'apparition des mouvements Fluxus et Pop Art (Crying Girl de Roy Lichtenstein,1964)

changement le plus radical dans la culture occidentale depuis le romantisme

Charles Baudelaire (Le Peintre de la vie moderne, 1863) trouve ses catégories esthétiques dans l'actuel et l'éphémère

«La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent [...]»

le fragmentaire

refus de la totalité harmonique

responsabilité nouvelle du spectateur de faire signifier l'oeuvre

son effet s'est fait sentir au travers toutes les formes artistiques, l'architecture et le mobilier

transformation de l'ensemble des relations touchant à la production à la transmission et à la réception des arts

rupture avec le platonisme latent de la notion de «beaux-arts»

la beauté idéale, l'harmonie

pouvoir de la raison comme instance de critique et de jugement (Kant)

rupture par rapport à une ligne historique

emprunt à la science du concept de progrès

l'art moderne se fonde lui-même et fonde sa propre histoire

les innovations plastiques vont chercher leurs références ailleurs que dans l'histoire de la peinture occidentale

dans l'art dit primitif

l'art nègre pour le cubisme

le folklore pour les peintres russes

emprunts à la culture populaire et réinterprétaion

collages cubistes

à la bande dessinée pour le Pop Art

rupture par rapport à des modèles qui empêchent la liberté et la créativité du sujet ou d'une conscience collective

rejet des traditions et des conventions formelles

la provocation

Fontaine de Marcel Duchamp, créée en 1917

tendance à la réflexivité, à l'autoréférentialité et à l’autodéfinition

dans le domaine esthétique (peinture, littérature, musique) le sujet est l'acte même de création

change le rapport du spectateur à l'oeuvre

les avant-gardes (avant-gardisme)

sucession rapide

rupture radicale

tendances fortement dogmatiques

impressionnisme, symbolisme, Art nouveau, fauvisme, cubisme, expressionnisme, suprématisme, constructivisme, dadaïsme, surréalisme, expressionnisme abstrait, art brut, Pop art, Op art, art minimaliste, ...

abandon de la représentation (mimésis du réel)

rupture avec tout ce qui a précédé

 

procès fait aux langages comme formes d'expression et de communication

abstraction en peinture

atonalité en musique

 

absurdité au théâtre

Trois vieilles de Alejandro Jodorowsky (2009)

nécessité d'assurer l'expressivité par d'autres langages et vocabulaires

fascination par l'image essentielle de la création en elle-même et non pas en tant que genèse d'images de la nature

fixation accidentelle dans le temps et l'espace

pure représentation, retour à la représentation des choses dans leur essence même, sans médiation

« Il n'y a pas d'art abstrait. Vous commencez toujours avec quelque chose puis vous enlevez toutes les traces de la réalité.» Picasso

l'esthétique ne sert plus de filtre régulateur ou de voile au monde, le vrai remplace le beau

les critères d'évaluation (réussite formelle, capacité d'imitation, harmonie, ...) ne sont plus pertinents

repartir de la vie elle-même et donner le spectacle de la vie que l'on ne peut percevoir parce que nous en sommes acteurs

le kitsch

forme de totalitarisme

uniformisation et aplatissement de la sensibilité esthétique

les mass-média : plaire au plus grand nombre

industrie culturelle : le divertissement

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